Affichage des articles dont le libellé est humeurs. Afficher tous les articles
Affichage des articles dont le libellé est humeurs. Afficher tous les articles

2 oct. 2013

Nouvelle(s)!

Bon, je ne poste pas souvent ici, mais, si jamais : petit cadeau de mes 23 ans, une nouvelle publiée chez Edilivre !
Et puis, également, la première bougie de mon site "I like fish'n'chips" - http://gofeedthecat.wordpress.com/ sur lequel je poste les petits dessins humoristiques réalisés au gré de l'humeur de ma palette graphique.
Et puis hop, un haïku pour l'occaz :

Naissance en automne
Quand la nature s'endort
Fait enfant rêveur

Bon ben, bon anniversaire le blog ! (et deux proverbes à la Floune juste parce que)

aflorisme profiterole aflorisme télécruche

Et si vous avez des amis qui ont facebook, un petit like sur ma page est toujours apprécié ! :-)
FB : Chako Griff'

27 juin 2012

Monkee Student's Day

Par les jours de brume
Aux printemps de l'avenir
Rêve l'étudiant

C'était pour un concours BD sur le thème de la vie étudiante... Bon, j'ai perdu, mais au moins je me suis amusé à le faire!



4 juin 2012

des vidéos pour Timmy

Envie de partager deux petits courts-métrages d'animation fort sympathiques, l'un comme l'autre candidats au concours d'animation Tim Burton (une icône "vote" en haut à gauche: appuyez dessus!)


The sick boy and the tree par Barnum-Films



Capucine (ShortFilm) par Warec

27 mai 2012

dédicace aux filles qui se photographient dans leurs toilettes...

Mannequins d'aujourd'hui
Laissent sceptiques
Comme des fosses

Et je crois que c'est un dessin parmi les plus cons que j'aie jamais fait.

2 mai 2012

1er mai

Mutine clochette blanche
Unis parfum et beauté
Garde les mots qu'on épanche
Utopies énamourées
Et porte bonheur aux hanches
Tiares de la volupté

"Le travail est l'opium du peuple et je ne veux pas mourir drogué."
Boris Vian

Et sinon, tourné il y a un an jour pour jour :
:-)

20 avr. 2012

poli-tique

Tique qui pique
Et suce sans politesse
Mangera de l'éther


... et si on matait les Inconnus? :-)


19 mars 2012

springtime !

Yoplazou, nouvelle image de fond d'écran pour le blog, pour accompagner le soleil qui revient... et un p'tit coup de Funkadelic pour le plaisir, avec Sexy Ways, parce que vlà l'printemps astheur' !

Pour le plaisir de les avoir revus au programme du festival Coupé Court...


Meanwhile from HCPROD on Vimeo.


Big Bang from HCPROD on Vimeo.

... du tandem JB Guignot / Gabriel Feuvrier, les petits plaisantins de HC Prod ^^

Et bientôt, des news croustillantes sur une websérie mettant en scène des marionnettes qui, peut-être, aura de quoi faire le buzz... Vous pouvez déjà aimer la page facebook : https://www.facebook.com/ProfessionEtudiantLaWebserie



Comme dit le poète :
Après l'hibernation
C'est au premier soleil
Que les webséries éclosent

Alea jacta est !

11 mars 2012

Ne pas écrire de poésie

Je n’ai rien à faire de mes nuits, sinon dessiner. La chambre aura les murs recouverts de coquillages, et des draps en satin pour le lit. Fenêtres sur trois murs : l’une au nord, l’autre au sud, la dernière à l’ouest. Pas d’ouverture sur la terre ferme. Notre phare, à la pointe du Cotentin, tourne le dos au vieux continent. Il est très haut, érigé au sommet d’une falaise normande, comme un homme dressé qui éclaire la nuit de poissons égarés, à la pêche aux sirènes. Ma sirène à moi, je l’ai. Enfin, je ne l’ai pas, mais je la connais : Maëlle. Je la dessine aussi, à côté de notre phare, notre phare peint tout en blanc avec des rayures noires, comme les traits au crayon qu’elle esquisse sur ses paupières.

Mon chat me dit : « go to bed, abruti. »

Je dessine encore la lumière du phare, notre lumière qui guide les navires comme l’amour, lanterne immense comme un cœur qui bat, et je bois une gorgée de thé aux épices pour réchauffer le mien de cœur qui a froid. Mon chat décide que ça suffit, me prend mon crayon des mains, s’assois pour se lécher le nombril juste à côté des cours de socio éparpillés sur mon bureau, pose le crayon à côté et s’en va voir s’il ne lui reste pas des croquettes. Réveil affiche quatre heures. Plus que trois, et faudra que je me réveille. Commençons par le début !          

Dans le coin rouge : moi-même. Vincent, vingt-et-un ans, brun, mal rasé, cheveux ébouriffés, à la recherche de la position idéale pour roupiller dans l’amphi de psychanalyse de l’entreprise sans trop se faire gauler. Dans le coin bleu : des yeux de même couleur, surmontés de brun et de peau très blanche, aperçus tandis que ma tête était penchée sur mon épaule droite dans un angle de trois quarts. Une jolie sirène. Qui regarde droit devant, en direction de la prof, dont le flot de paroles parasite mon agréable instant d’observation. Elle porte un chemisier à carreaux, joue avec un stylo à pointe mordillée, a un sourcil en accent circonflexe et l’autre en accent grave. Ou aigu, suivant le côté duquel on se place.

- Monsieur Jaulin ! me gueule-t-on à l’oreille.

Ah, c’est la prof.

- Que les traits de Mademoiselle Migault vous intéressent plus que le contenu de mon cours, je l’entends bien, mais je souhaiterais un peu plus d’attention de votre part lorsque j’appelle votre nom pour traiter du sujet que vous aviez à préparer pour aujourd’hui, hmm ?

Madame Truchmann, c’est le genre de prof qui fait l’effet d’un couteau suisse : elle vous coupe, découpe, scie, tranche, poinçonne, tournevisse, tire-bouchonne, et même cure-dente et lime-à-ongle. Si je l’adore, c’est bien seulement parce que je ne l’aime pas. « Une amicale antipathie, » comme se plait à dire mon chat. Une détestation sympathique, une affection haineuse, une exécration cordiale, et cætera, et cætera, il en a plein d’autres. C’est quelqu’un, mon chat.

- Oui, Madame. Tout de suite, Madame.

C’est comme ça que j’apprends son nom : Maëlle Migault. Enfin juste le nom, le prénom je ne l’ai obtenu qu’après le cours, en retour d’un bafouillement hyper gêné à la sortie de l’amphi. Bref.

- Monsieur Jaulin, quand vous dites « tout de suite »…

Mais elle est relou, celle-là.

- Bien sûr, Madame !
- Finalement non, continuez. Votre attitude est parfaitement appropriée pour illustrer le cas d’étude que nous allons aborder au chapitre suivant. Voyez, tout le monde : Monsieur Jaulin est physiquement présent sur les bancs de cet amphi, mais son esprit se situe trois rangées plus haut légèrement sur sa droite. A présent, il ne se soucie plus du tout de productivité, performance, résultat, il n’aspire qu’à son petit confort personnel et la satisfaction d’un désir naissant. C’est donc un employé contre-productif, à qui il ne conviendrait pas de confier un poste à responsabilité, dans la mesure où il est incapable de se concentrer sur ce qui intéresse le collectif.

Oh oui, le couteau Truchmann frappe encore ! A me bourrer le crâne un jour elle finira par me sortir vraiment par les yeux. Madame Truchmann, couteau suisse, suisse de Valence, Lancelot du Lac, Lac Léman, mandragore, Goran Bregovic, viscache, cachalot, lot de pommes, pomme d’api, happy new year, à yeure qu’Issy-les-Moulineaux, poil au abdos, Ionesco, le couteau, le couteau tue, c’est du néo-espagnol : quelle belle leçon !

- Cependant, comme vous vous en doutez tous, Monsieur Jaulin ne retiendra pas grand-chose de ce que je viens de dire, l’oubliera pas plus tard que dans le tramway, et de retour chez lui n’aura en tête que le chemisier à carreaux de Mademoiselle Migault.

« Cette femme est une entremetteuse d’une efficacité redoutable ! So funny ! » s’est moqué mon chat. Moi, j’étais parti dans la cérémonie traditionnelle de l’étudiant qui rentre à son 22 mètres carré : un bol de céréales, allume un écran, pose ton cul, branle rien et procrastine. « C’est drôle, ton histoire, quand même », me dit mon chat. « Ça me rappelle mon adolescence ! »

Oui, mon chat est persuadé que, dans une de ses vies antérieures, il était une petite nana blonde prénommée Mary. Aujourd’hui, il a le poil roux et s’appelle Roland.

« Je t’avais déjà raconté, quand élève de sixième je me suis cassée la gueule au collège sur une plaque de verglas pour atterrir sur les pieds du plus beau mec de l'école, un grand de troisième, dont j'étais amoureuse of course comme toutes les petites connes du coin, et que je n'osais même pas regarder... ça l'a fait rire lui et ses copains moi aussi ça me fait rire... aujourd'hui. Ça me manque le collège, tiens ! »
Je préférais ne pas écouter Roland plus longtemps, sinon il allait vouloir me ressortir un vieil album photo de son époque Mary. Je le connais. Et après, il ira me raconter qu’être réincarné en chat, tant qu’on n’est pas obligé de rester enfermé dans un appartement, c’est pas si mal. Et que moi, dit-il, je deviendrai une taupe, ou une salamandre. Je préfère imaginer Maëlle. Par chance, on a plusieurs amis communs sur les réseaux sociaux, j’accède à quelques photos. Elle semble adorer la natation, le surf, les criques du Finistère et les lacs de montagne : j’en étais sûr, une sirène. Le genre de fille qui adorerait habiter dans un phare. Voilà pourquoi je le dessine, notre phare ouest. En petit, en grand, dans les marges des feuilles A4, sur un coin de bureau, sur une toile avec de l’acrylique.

« Ce que j’aimais, au collège, surtout, c’était porter une petite jupe le mardi pour voir le regard des garçons se concentrer sur mes cuisses, et venir le mercredi en pantalon large et observer combien regarderaient encore. »

T’es chiant le chat, je parlais de moi.

« Ça va, t’es susceptible, quand même. Si j’avais encore mes tresses blondes et mes jolis seins, même plus tu n’y penserais à ta planche-neige. Autant au collège j’étais une petite souris timide, autant à vingt ans j’avais un look de couverture de magazine. C’est mon prof d’économie qui disait ça. Je l’entends encore : hou hou, Miss Mary, que vous me semblez belle, que vous êtes jolie ! Un vrai hibou, ce prof. »

Je tente un poème : Jolie sirène aux yeux tendres / Qu’heureuse je voudrais rendre / Sortirais-tu des méandres / Une pauvre salamandre ?

« Le vieux hibou voulait me croquer, aujourd’hui c’est moi qui mange les oiseaux. C’est cool d’être un chat. »

Non, Roland, j’essaie de me concentrer… Je l’engueule, il fait la moue et ses griffes sur un de mes dessins. Très malin, je lui dis avec amertume et reproche. Il me regarde avec hauteur, me dit que ce n’est pas parce qu’une fille a une tête à aimer la poésie qu’il faut lui en écrire, qu’au lieu de faire du joli sur papier je ferais mieux de prendre soin de ma gueule, de pas avoir la physionomie du type à vie sexuelle inexistante pour la mettre en minimum en appétit. Donner un appât au poisson, quoi. Très bien. Je prends mon courage à deux mains, et mon rasoir à une seule. Tronche potable : ok. Maintenant, le grand pas : le contact via réseaux sociaux, avec peut-être option webcam. « Et t’as un devoir de psycho sociale à finir, je te rappelle ! » m’avertit le chat. M’en fous, c’est pas la psycho sociale qui m’emmènera à la conquête du phare ouest.



Exercice à contraintes "figures de style" : placer hypotypose, zeugme, harmonie imitative, oxymore, analepse, prosopopée, homéotéleute, anadiplose, gradation ascendante, métaphore filée, paradoxe et paronomase implicite.

Les histoires des autres convives :
 - "Les mots sont comme des caresses" de bertrand-môgendre
 - "Champs mêlés" de Kilis
 - "La délivrance" de polgara
 - "Hop hop hop" de Janis
 - "Sous le voile" de Phylisse
 - "Rita" d'elea
 - "Quand rugissent les meltem" de chrystie12
 - "Nina" de coline Dé
 - "Panique sur Owl Creek" de Gobu
 - "Ascension" de grieg

27 févr. 2012

sickhollidays

Vive les vacances !!!

Bon, moi j'suis pas en congé donc j'me sens pas trop concerné,
mais une petite pensée aux vacanciers coincés au lit... :-3

20 févr. 2012

pensée(s) du jour

Cours de psychanalyse : la création artistique serait la retranscription de pensées cachées et désirs refoulés ? Après tout, l’essence même du poète maudit, c’est de coucher sur papier un mal-être, et de ce fait se soulager en l’extériorisant. Catharsis veut bien dire purification. Le processus créatif serait alors lié à des mécanismes inconscients, l’artiste fait rejaillir ce qu’il a sur le cœur. Après quoi l’œuvre développe sa propre vie : il y a une œuvre pour chaque œil qui la voit, pour chaque interprétation qui s’en fait, chaque émotion qui s’en dégage.
« Le vrai génie sans cœur est un non-sens. Car ni intelligence élevée, ni imagination, ni toutes deux ensembles ne font le génie. Amour ! Amour ! Amour ! Voilà l’âme du génie. » - Wolfgang Amadeus Mozart.

--> quelque chose de beau : "Le Parc", chorégraphie d'Angelin Preljocaj sur une musique de Mozart, dansée par Aurélie Dupont et Manuel Legris.

 * * *

(parodie d'un penseur Viking)
Ça a quelque chose d’effrayant, cette société dans laquelle on vit et qui s’attache à tout montrer, à tout dire, à tout exposer au public. Gérard Wajcman : le 21ème siècle débute dans l'idéologie de « l’hypervisible, » transparence absolue. Facebook aujourd’hui : comme les heureux élus (propos ironique) de la télé-réalité, publier des émotions, des photos maquillées, des désirs dont on veut que quelques personnes prennent conscience mais qu’on rend accessibles à tous, tenter de se créer une personnalité publique. Devenir, tous, des peoples. Le danger : à trop révéler, à trop dire sans arrêt, risque qu’on ne soit plus identifié qu’à ce qu’on crie sur les toits, risque que les gens oublient que la personnalité, c’est beaucoup plus qu’un papier d’emballage. La face visible de l’iceberg : il y a toujours quelque chose derrière. L’art contemporain de Duchamp, Malevitch et consorts, art tissé d’absence, de vide : le Carré blanc sur fond blanc ne montre rien, objectivement. Et on peut dire des milliers de choses dessus.

Et j'ai un blog : j'suis con ou quoi ?

5 févr. 2012

clap / clac

'a y est, c'est bel et bien l'hiver.
J'en profite pour féliciter (même s'ils n'en sauront rien et que ça n'a aucun rapport) les vainqueurs du festival Premiers Plans d'Angers qui a eu cette année une belle édition, de chouettes films et d'excellents programmes.
Et aussi Jérémie Ferrari qui a fait un carton sur France 2 hier soir (son sketch déjà sur youtube : Intouchables, forcément une suite vu le succès!). Décidément, merci Laurent Ruquier de nous proposer depuis deux ans une aussi chouette émission, un télé-crochet aux antipodes de la Star Ac' et qui fait du bien. En juin quelques uns des meilleurs humoristes d'On ne demande qu'à en rire au casino de Paris : ça fait regretter de vivre en province ! Pas grave, on fait des bonshommes de neige...

23 janv. 2012

Hiver frileux

Où est la neige qui tombe ?
Où sont les sols verglacés ?
Et les enfants qui en trombe
Glissent sur l'béton gelé ?

L'hiver n'est pas en avance
Les flocons hibern't encore
Il n'y a que la pluie qui danse
Et gaiement nous décolore


14 janv. 2012

2.0

« Si vous avez un peu de patience, vous découvrirez qu’on peut utiliser les immenses ressources du Web pour perdre son temps avec une efficacité que vous n’aviez jamais osé imaginer.» Dave Barry, journaliste humoristique américain
Ce qui me fait penser qu'en 2012, conjuguer patience et internet ensemble c'est quand même un peu bancal comme concept. Non en fait c'était juste pour illustrer un petit dessin comme ça en passant.

4 mai 2011

Cri cri cri cri

Je crois que je vais m'asseoir dans l'herbe écouter un grillon. Cri cri cri cri. C'est fou, comme bestiole. Ça passe ses journées à rien foutre et la nuit, ça chante. Moi aussi parfois je passe ma journée à rien foutre. Mais la nuit, je chante pas. Enfin, c'est surtout parce que je chante faux. Je cri cri cri cri en silence : laisse-moi cri dans ma tête ! L'herbe est fraîche, quand même, j'aurais du mettre un jean. Faudrait l'orthographier autrement, ce mot, ça fait toujours drôle à prononcer sinon. « Djinn », comme les esprits ; le mien est un peu ailleurs. J'ai un bout d'herbe dans la main. Je hume, ça sent bon, j'imagine une autre odeur. C'est con, l'avant-dernière pour le plaisir je lui avais gardé une culotte, là j'ai oublié. J'ai juste un brin d'herbe, qui n'a aucun rapport. Elle a peut-être quelque chose à moi, cela dit...

Le grillon est infatigable. Qu'est-ce que ça doit être quand ça baise, ces machins-là ! Si ça se trouve, chez eux aussi il y a des rockstars, des super grillons qui cri cri cri cri tellement bien que toutes les grillonnes sont à leurs élytres (c'est bien ça qu'ils ont les grillons, des élytres ?)
Ce soir il n'y a pas de lune : elle a mis sa culotte de nuages. Ça tombe bien, elle m'aurait frustré, celle-la, une lune qui sort de nulle part et qu'on ne peut pas toucher.
Je pense que je vais m'endormir avec une rockstar dans les oreilles. Je crois même pouvoir dire avec certitude que je vais rêver. Il n'y a ni lune ni étoiles dans ce ciel, il va bien falloir que quelqu'un les y mette.